Dossier - Juin-Juillet 2023
Tertiaire et infrastructures : la rénovation en marche !
Edito
La rénovation énergétique passe par l’éclairage
Il a beaucoup été question ces dernières années de maîtrise de l’énergie, puis de transition énergétique. Jusqu’au plan sobriété énergétique, lancé par la Première ministre Élisabeth Borne en octobre dernier, l’éclairage tenait finalement peu de place dans les recommandations au plus haut sommet de l’État.
De façon générale, peu nombreux étaient ceux qui pouvaient se targuer de connaître les certificats d’économies d’énergie en éclairage ou le chapitre « Éclairage » de l’arrêté du 3 mai 2007, soit il y a plus de 15 ans, modifié par l’arrêté du 22 mars 2017, ou RT existant par élément, ou encore RT rénovation. Pourtant, remplacer ses luminaires d’ancienne technologie par des luminaires LED en respectant les exigences de performances de la RT existant par élément représente un réel progrès énergétique. C’est l’objectif minimal de programmation du maître d’ouvrage qui décide de rénover pour se conformer au décret tertiaire, pour être BACS (pour building automation and control systems, ou systèmes d’automatisation et de contrôle du bâtiment) compatible. Ce dernier décret, codifié dans les articles R175-1 à 6 du Code de la construction, impose que les bâtiments concernés soient équipés de GTB d’ici à 2025 ou 2027, selon leur surface. Cette exigence de gestion et d’automatisme du décret BACS peut sembler inutile pour l’usage éclairage, car pour toute rénovation de l’éclairage dans le bâtiment non résidentiel qui n’entre pas dans le cadre d’une « rénovation globale », depuis 2018, les articles 43 et 44 de la RT existant par élément exigent déjà d’installer des automatismes, et plus performants que les BACS. Ces derniers doivent en effet détecter l’absence des personnes et, par zone de 25 m2 et en temps réel, la disponibilité de lumière du jour, gratuite, qui permet de réguler la puissance de l’éclairage artificiel. La puissance installée ne doit pas dépasser le seuil de 1,6 watt par mètre carré par tranche de 100 lux, soit 8 W/m2 pour 500 lux. Les économies d’énergie peuvent alors approcher 90 % par rapport à une ancienne installation.
Pour respecter le décret tertiaire (décret n° 2019-771, codifié dans la section 8 du Code de la construction, « Obligations d’actions de réduction de la consommation d’énergie finale dans les bâtiments tertiaires »), les maîtres d’ouvrage doivent en effet programmer la rénovation de leurs installations dans un délai proche afin de leur permettre de respecter l’obligation de réduire leurs consommations d’énergie globales de diminuer la consommation énergétique des parcs tertiaires français d’au moins 40 % dès 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050 par rapport à l’année de référence choisie (entre 2010 et 2019). Dans ce cadre, les autorités s’accordent à dire que passer sans tarder à des solutions LED offrira des gains énergétiques faciles, rapides et mesurables et doit être considéré comme prioritaire ; à savoir, comme le rappelait la Première ministre, que cela permettrait « une réduction immédiate de 10 % de la consommation d’énergie dans les bâtiments de bureaux ».
Ajoutons à cela, l’interdiction de mise sur le marché européen des sources fluorescentes qui a débuté en février, se poursuit en août 2023, qui va encore plus inciter les maîtres d’ouvrage à renouveler leurs installations. L’offre des industriels répond déjà à ces exigences de la transition environnementale et contribue à réduire la facture énergétique, consommer moins de ressources et limiter les risques de pollution, tout en améliorant l’usage et la qualité de la lumière.
Isabelle Arnaud, journaliste
Tertiaire et infrastructures : la rénovation en marche !
Depuis l’arrivée de la LED, les fabricants de matériel d’éclairage insistent sur le fait de rénover : le parc installé est trop vieux, utilise des technologies énergivores alors que la LED et les outils de gestion qu’on peut y associer représentent des moyens extraordinaires pour réduire les consommations. Des espaces de travail aux parkings, en passant par les écoles et les parties communes, les luminaires proposés aujourd’hui permettent de réaliser d’importantes économies d’énergie.
En octobre dernier, de nombreux ministres étaient mobilisés pour présenter le Plan de sobriété énergétique pour la France. Ce plan « propose des solutions pour toutes les consommations : chauffage, éclairage, outils numériques », indiquait la Première ministre Élisabeth Borne. L’éclairage n’a cette fois pas été oublié par les autorités, sans doute la conjonction de l’urgence à trouver des solutions en faveur de l’accélération des rénovations. L’État se veut exemplaire en hâtant le déploiement de travaux à gains rapides sur les bâtiments publics et de ses opérateurs. Ces travaux sont très variés : outils de régulation et de pilotage comme des thermostats intelligents, le passage de l’éclairage en LED...
Bureaux : remplacer les luminaires pour améliorer le confort
Dans les bureaux, il s’agit de moderniser l’éclairage, l’associer à des automatismes de détection de présence et d’asservissement à la lumière du jour, afin de réduire immédiatement de 10 % la facture électrique globale.
Passer à des équipements LED est la première étape pour la rénovation. Ledvance, peut proposer à la fois des tubes ou lampes LED (pour se substituer aux sources fluorescentes) et des luminaires. Pierre-Yves Monleau, responsable marketing France, estime que « les tubes LED représentent une solution simple et peu onéreuse si l’exploitant ne peut pas tout rénover d’un seul coup, pour une question de budget ou s’il souhaite conserver encore quelque temps ses luminaires ». Mais attention toutefois, avertit le fabricant, il y a quelques précautions à prendre : si le luminaire est équipé d’un ballast ferromagnétique, c’est simple, on remplace la lampe ; mais si, en revanche, il s’agit d’un ballast électronique, il existe des risques de non-compatibilité. « Lorsque le ballast électronique n’est pas compatible, explique Pierre-Yves Monleau on peut réaliser un câblage direct avec les sources LED, mais cela implique d’intervenir sur chaque luminaire. » Ledvance met à disposition sur son site un outil qui permet de trouver la meilleure équivalence entre sources fluorescentes et lampes ou tubes LED.
Pour Franck Gavel, responsable technique, Disano France, le constat est le même : il devient urgent de passer à la LED d’autant « qu’il existe aujourd’hui des aides au financement pour la rénovation, entre autres les CEE. Rappelons que les consommations électriques doivent être réduites de 40 % en 2030, de 50 % en 2040 et de 60 % en 2050, et ce, par rapport à l’année de référence 2010 ». Le fabricant italien propose notamment Liset 2.0 HE (2), un luminaire linéaire et modulaire qui simplifie la composition de l’éclairage et peut adopter plusieurs configurations, quelle que soit l’application : commerce de détail, contextes architecturaux et culturels, espaces d’accueil et/ou structures d’hébergement. Compact, polyvalent et peu encombrant, ce luminaire est facile à installer en encastré, plafonnier, suspension ou sur rail. Il est disponible en trois versions : avec optique basse luminance (URG<19), avec optique « confort » blanche ou noire en polycarbonate et avec diffuseur en polycarbonate opale en 4 000 K avec un IRC de 80.
Le plafonnier SL630 de Performance iN Lighting (3), est disponible dans une version de rénovation d’une largeur de luminaire supérieure à 370 mm afin de recouvrir des perçages existants. Le module d’éclairage est interchangeable au moyen d’un mécanisme enfichable. Il offre un flux de 6 980 lm en 3 000 K et se compose d’un boîtier en tôle d’acier, avec embouts en aluminium moulé sous pression et peints ; d’un diffuseur prismatique pour une répartition efficace de la lumière. 
Chez iGuzzini, la rénovation se décline avec Easy Space (4), qui fait évoluer la famille des encastrés Easy à réflecteur métallisé, en introduisant une nouvelle optique l’Opti Diamond, en mesure de restituer une perception améliorée de l’espace, en balançant les contrastes et en contribuant ainsi au confort visuel général. Mais pas uniquement, car Opti Diamond est le résultat d’une étude minutieuse sur les matériaux, l’ingénierisation et les usinages afin de garantir une brillance optimale. Cet effet est rehaussé par un cadre externe légèrement lumineux, qui en souligne la valeur sur le plafond. Easy Space propose trois distributions : optique pour éclairage général, optique à UGR <19 pour applications spécifiques sur les lieux de travail et optique Wall Washer pour diriger la lumière principalement sur le plan vertical.
Également dédiée aux bureaux, la gamme U7 (5) d’Etap offre une nouvelle alternative au design linéaire et uniforme des panneaux plats. Elle rompt les lignes droites du plafond grâce à la forme arrondie des lentilles. U7 est flexible et personnalisable. Les luminaires U7 sont disponibles en blanc en standard (RAL9003) et autre couleur sur demande. Les lentilles sont encastrées dans de petites coupelles garantissant un faible éblouissement (UGR ≤ 16 ou 19) et une expérience lumineuse confortable. 
On reste dans les bureaux avec Evolux (6) de Sunlux, un encastré qui comprend deux blocs composés d’une optique très basse luminance (UGR ≤ 17) en PMMA et d’un réflecteur de couleur noir (NM) ou blanc (BM). Le luminaire offre une efficacité jusqu’à 157 lm/W. En option, une alimentation électronique gradable Dali et une cellule de gestion intelligente (détection de présence et luminosité). 
Avec les anciennes technologies, les halls d’accueil, circulations, escaliers représentaient d’importantes consommations d’énergie, car l’éclairage y était allumé de longues heures, souvent sans minuterie. Pour remplacer ces dispositifs, Sécurlite a conçu Effice (7), un luminaire doté d’une enveloppe carrée très élégante, sobre, intemporelle et très résistante aux chocs (IK10/20 J et VK25). Effice est équipé de modules LED de puissances différentes adaptées aux lieux, de LED de semi-puissance, de modules avec une efficacité de plus de 190 lm/W. Effice, ce sont aussi des systèmes de commande pour réduire la facture énergétique, compatibles avec le protocole Dali et équipé de détecteurs Sensei ultra-performants, avec préavis d’extinction et veille. Les optiques ont été spécialement développées autour de la LED : optiques symétriques oblongues pour les couloirs, optiques asymétriques pour les cages d’escalier.
Chez Clareo, les couloirs s’habillent du DownRay (8), downlight équipé d’un sélecteur de puissance intégré : 10 W, 13 W et 16 W (pour des flux lumineux allant de 1 030 lm à 1 815 lm. Il peut s’installer en semi-encastré avec diamètre d’encastrement ajustable, en saillie en enlevant les pattes à ressort. Il offre la possibilité de choisir la température de couleur : 3 000 K, 3 500 K et 4 000 K.
Le décret dit « BACS » (pour building automation and control systems, ou systèmes d’automatisation et de contrôle du bâtiment), codifié dans les articles R175-1 à 6 du Code de la construction, oblige les maîtres d’ouvrage à mettre en œuvre des systèmes de gestion des usages énergétiques du bâtiment. L’objectif est que les bâtiments concernés soient équipés de GTB d’ici à 2025 ou à 2027, selon leur surface.
Apporter une gestion intelligente de l’éclairage
Theben, spécialiste de la gestion de l’éclairage, lance ainsi une solution HCL (éclairage centré sur l’humain), la Dali-2 Room Solution (9), qui permet de créer des commandes d’éclairage, individuelles et personnalisées, dans des bâtiments à infrastructures KNX/Dali. Cette solution complète comprend quatre composants sous protocole ouvert Dali-2 : un détecteur et un capteur de présence, une interface bouton-poussoir et un actionneur de commutation. L’objectif est de reproduire les variations de la lumière naturelle au cours d’une journée et d’adapter l’éclairage pour mieux respecter le rythme biologique naturel. Cette solution représente un réel atout de confort pour les bureaux et salles de réunion, les salles de classe et amphithéâtres, ainsi que dans les Ehpad et hôpitaux. Les possibilités sont multiples : variation des couleurs de lumière, temporisation, programmation horaire… De la lumière froide (très blanche (5 000 K), intermédiaire (blanche ou neutre, 3 000 K à 5 000 K), à chaude (< 3 300 K).
Autre spécialiste de la gestion de l’éclairage, Inventronics (anciennement Osram), propose le système DALIeco BT RTC (10). Désormais avec horloge intégrée pour un contrôle de l’éclairage en fonction de l’heure du jour, ce contrôleur est une commande autonome, idéale pour l’installation dans des luminaires équipés de Dali DT8 (Tunablewhite), en raison de sa conception compacte. Le kit ECO CI permet également un montage indépendant. Il est optimisé pour les applications d’éclairage centrées sur l’homme (HCL). C’est-à-dire pour le changement automatique de la température de couleur et de l’intensité en fonction de l’heure du jour. Les fonctions de minuterie intégrées permettent un contrôle automatique de l’éclairage selon l’heure du jour et le jour de la semaine.
Quant à B.E.G., c’est avec un détecteur de présence pour grandes hauteurs, le PD4-M-Daco-GH Dali-2 (11), qu’il adresse les entrepôts et zones de stockage qui mettent en œuvre d’importantes opérations de rénovation de leurs installations. Cette solution comprend un capteur de lumière télescopique externe pour une hauteur de montage ajustable mécaniquement entre 5 et 16 m pour une mesure de lumière selon l’application. Elle est dotée d’une interface Dali pour la commande de ballasts numériques et gradables en mode broadcast. La commutation et variation manuelle sont possibles par l’intermédiaire d’un bouton-poussoir conventionnel. De plus, la communication IR bidirectionnelle permet une intégration rapide dans la fonction de gestion de projet de l´application B.E.G. One. Les fonctions complètes ne sont activables qu’avec l’adaptateur IR ou l’adaptateur BLE-IR de B.E.G. et un smartphone ou une tablette (Android, iOS). Le fonctionnement peut être semi-automatique, entièrement automatique ou en mode interrupteur crépusculaire. La régulation est ajustable (valeurs minimale et maximale), ainsi que la vitesse et le retard de régulation. Pour un montage dans des entrepôts de grande hauteur, il convient de prévoir à chacune des entrées d’allée de rayonnage des capteurs ne détectant que la zone de rayonnage souhaitée, et de limiter la détection des zones non désirées par des obturateurs ou une disposition technique de montage. 
EAS Solutions lance, de son côté, Smart Facility Mist (12), un système d’éclairage LED intelligent qui fonctionne en pilotage ou en totale autonomie. À la fois flexible et évolutive, la technologie Mist rend les luminaires polyvalents, performants et très économes en énergie. Elle optimise l’éclairement et répond aux multiples besoins des utilisateurs en éclairant seulement où et quand cela est nécessaire. Les contrôleurs Smart Facility Mist détectent automatiquement tous les paramètres environnants, contrôlent l’éclairage et délivrent instantanément la luminosité nécessaire. Le système est réparable, paramétrable, recyclable et polyvalent. Il s’interface indifféremment par une simple connexion au cloud, hébergé en Europe, au cloud privé ou encore au serveur dédié en entreprise. Une fois la programmation des interfaces effectuée, il est possible d’alimenter l’installation pour qu’elle soit autonome, tout en gardant les fonctions « maître/esclave » ou « multi-maîtres » et sans être connecté à un réseau. Une interface via le cloud fournit à l’exploitant les retours de consommation d’énergie, les données d’occupation, les dysfonctionnements, etc. Les luminaires sont dotés d’intelligence embarquée avec des contrôleurs qui connectent, via un réseau radio en 2,4 GHz, toutes sortes de détecteurs : environnementaux avec température, CO2, qualité d’air et d’humidité, des centrales de mesures de consommation (Powermeter), des détecteurs de présence et des détecteurs de luminosité. Les contrôleurs permettent de paramétrer des niveaux d’éclairage hauts, intermédiaires et bas, chacun avec des temporisations ainsi que des rampes de montée et de descente.
Outre les bureaux et les entrepôts et plateformes logistiques, les parkings constituent de gros consommateurs d’éclairage artificiel, pendant de longues heures, et sont particulièrement concernés par des opérations de rénovation.
Les parkings : rénover pour réduire la facture d’électricité
Pour les exploitants qui souhaitent juste effectuer le remplacement des tubes fluorescents, Ledvance propose le tube CON P 1 500 mm (13) pour alimentation conventionnelle avec cellule de détection connectée. Il présente un flux de 3 600 lm avec une efficacité lumineuse de 150 lm/W, en 4 000 K et un indice de rendu des couleurs de 80.
Pour Benjamin Chapuis, responsable marketing Europe, Sylvania, cela ne fait aucun doute : « Le passage à la LED permet non seulement de prolonger la durée de vie de l’éclairage, mais aussi de réduire les dépenses énergétiques. Si on remplace des appareils fluorescents par des luminaires LED Resisto avec capteur hyperfréquence, le retour sur investissement est d’environ un an, c’est-à-dire que, au bout d’un an, l’exploitant a remboursé son investissement initial et commence à faire des économies. Si on opte pour une solution avec des luminaires LED dotés d’un système de gestion SylSmart, comme Resisto SylSmart Connected, le retour sur investissement passe de 1 an à 1,4 an. La différence n’est pas énorme, en revanche, on va atteindre 97 % d’économies d’énergie (en considérant le prix du kilowattheure à 0,23 €.) »
Resisto MW corridor (14) procure un éclairage avec un flux de 10 % à minima. Celui-ci passe à 100 % lors du passage d’un piéton ou d’un véhicule. Il est particulièrement adapté aux parkings qui nécessitent un certain niveau de sécurité. C’est la fonction Corridor dit infini qui prend tout son sens par le maintien de cette veille lumineuse. Elle permet notamment une captation des images de sécurité de la vidéosurveillance, même sans mouvement apparent et surtout de visualiser l’espace qui n’est pas plongé dans la pénombre. L’usager se sent en confiance : l’espace ne présente aucune zone d’ombre qui risque de créer un sentiment anxiogène. Il faut savoir que, utilisant deux réseaux différents pour une installation traditionnelle, un tiers-deux tiers, la mise en place d’un éclairage en « MW corridor » simplifie l’installation électrique par un unique câblage. Resisto MW corridor offre une efficacité lumineuse jusqu’à 161 lm/W (flux lumineux de 1 600 lm à 9 700 lm) ; il est disponible en 600, 1 200 et 1 500 mm, et en 3 000 K, 4 000 K et 6 500 K. Il existe également en version SylSmart (gestion d’éclairage).
Dédiée également aux parkings, mais aussi aux locaux industriels, la réglette étanche (IP66) Pure Line (15) 1 200 mm de Lébénoïd affiche un flux lumineux de 4 760 lm en 4 000 K. Elle est dotée d’un corps et d’un diffuseur polycarbonate. Équipée d’une platine LED dernière génération de 36 W, elle affiche une efficacité de 140 lm/W. Son montage est facilité par un câblage traversant et deux points de fixation avec rattrapage de jeu. 
Avec Opaline Caisson RSE (16), un caisson IP65 et IK08 entièrement démontable et réparable, Addis Lighting mise sur l’éco-conception. Il est constitué d’une platine sur laquelle est montée une source de 288 LED, d’une efficacité lumineuse de 165 lm/W, un driver quatre courants par switchs permettant d’obtenir quatre puissances de fonctionnement, 50 W, 44 W, 38 W et 30 W. Le tout dans un caisson réalisé en polycarbonate recyclé à plus de 60 %. Il est traversant et se raccorde sans outils par deux borniers accessibles derrière deux terminaisons verrouillables avec presse-étoupe. De dimension 62 x 57 x 1 490 mm hors tout, il est pensé pour une installation rapide par deux griffes Inox sur un entraxe de montage ajustable.
Grâce à la technologie Varizon, le luminaire étanche Tugra (17) de Trilux est disponible dans huit photométries différentes. Basé sur des optiques primaires, des prismes dans le profilé du luminaire et des films prismatiques, Tugra peut être configuré avec précision en fonction des besoins pour une qualité d’éclairage maximale selon l’application. Des LED haut de gamme avec un IRC 80 ou IRC 90 garantissent une qualité d’éclairage optimale. Disponible en option, l’intégration d’une composante indirecte assure un éclairage supplémentaire du plafond. Avec sa longueur flexible, Tugra s’adapte à tous les espaces, en version luminaire individuel ou ligne continue, quelle que soit la taille de l’espace. Sept longueurs sont disponibles, par pas de 300 mm et peuvent être combinées de 300 mm à 2 100 mm. La présence de caméras ou de scanners 3D dans les parkings et les zones logistiques contribue à améliorer le sentiment de sécurité : des modèles de caméras personnalisés peuvent également être intégrés dans les modules, sur demande. Un module avec répéteur Wi-Fi permet d’installer un réseau Wi-Fi performant, même lorsque la structure architecturale du bâtiment est complexe, comme dans un parking ou un supermarché. La version standard de l’embout du luminaire Tugra est disponible en quatre couleurs : blanc, gris clair, gris foncé et noir. Des fabrications sur mesure peuvent également être réalisées dans toutes les teintes RAL pour adapter les embouts aux couleurs d’une marque par exemple.
Isabelle Arnaud
En savoir plus (liens Internet) :
Addis Lighting
B.E.G.
Clareo
Disano
EAS Solutions
Etap
iGuzzini
Inventronics
Lébénoïd
Ledvance
Performance iN Lighting
Sécurlite
Sunlux
Sylvania
Theben
Trilux
