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 Dossier - Novembre-Décembre 2021

Contrôle d’accès : toujours plus sûr


Edito Arnaud BrouquierEdito

« Le contrôle d’accès, fer de lance des smart technologies »

Connaissez-vous la société Delta Sertec ? Cette entreprise familiale a 42 ans et compte 45 collaborateurs sur deux sites géographiques : à Marseille et dans une agence près d’Avignon. Depuis sa création, elle est spécialisée dans les systèmes à courant faible. Toutefois, aujourd’hui, elle se définit plutôt comme l’expert des smart technologies. Quatre briques de valeurs interconnectées succèdent au courant faible d’antan : le câblage et l’équipement numérique des bâtiments, la digitalisation des espaces, les télécoms d’entreprises et, enfin, la sûreté des locaux, des personnes et des données issues du contrôle d’accès, de la vidéoprotection, de l’alarme anti-intrusion, du système de sécurité anti-incendie. Il est difficile d’isoler l’un ou l’autre de ces systèmes : le contrôle d’accès s’interconnectant nécessairement aux autres.
Dans le tertiaire, il s’intègre dans une démarche de sûreté et de sécurité globale, en différenciant le monosite du multisite. Les intégrateurs doivent dès lors être présents dès la conception, assurant l’analyse des risques et des besoins du bâtiment, des flux, des personnes, des usages, tout en intégrant la notion de cybersécurité présente depuis peu dans le référentiel Apsad.
Encore plus que dans le résidentiel, le contrôle d’accès est lié à l’alarme intrusion et à la vidéoprotection, d’où la nécessité d’intégration et de mise en place de logiciels de supervision et d’hypervision indispensables aux entrepôts logistiques, aux collectivités, aux musées, aux prisons et même aux bureaux. C’est l’outil essentiel pour superviser tous les points de contrôle d’accès, l’alarme intrusion, les systèmes de sécurité incendie.
Qu’en est-il alors du contrôle d’accès résidentiel ? Depuis des années, le système Vigik est largement mis en œuvre, mais, le contrôle d’accès n’a plus lieu de fonctionner seul. En effet, les résidences se sécurisent de plus en plus et ont besoin d’interconnectivité avec des caméras de vidéoprotection. Des affichages dynamiques arrivent dans les immeubles pour compléter les équipements de contrôle d’accès, interphonie, télévision déjà en place. Il est fait de plus en plus souvent usage de platines pilotables à distance par une puce GPRS ou un accès internet technique dédié à l’immeuble. À distance, on peut ainsi gérer une perte de badge, une modification de nom de résident, le bailleur ou le syndic de la copropriété peut assurer l’administration de l’immeuble, prévenir les colocataires d’une coupure d’eau ou de l’arrivée d’une nouvelle société de nettoyage, voire changer un nom sur la platine de rue. L’interconnectivité des bâtiments autorise la mise en œuvre à distance de toutes ces fonctions.
Au cours des prochaines années, on verra la montée de la digitalisation des bâtiments résidentiels : de petits systèmes de GTB seront munis de capteurs IoT qui permettront de s’assurer qu’il n’y a pas d’inondation dans les caves, de capteurs qui s’installeront sur le toit de l’immeuble pour prévenir de l’arrivée d’orages et envoyer une alerte. On aura aussi des besoins immédiats à assurer dans le logement. On s’oriente à cet effet vers un internet technique dans les immeubles pour répondre à des besoins spécifiques. Demain, il sera question de conciergerie numérique, et d’autres services innovants seront appelés à être déployés dans les immeubles.
Aujourd’hui, il apparaît que la partie « exploitation » a été quelque peu négligée du fait d’une absence de retour d’expérience. Il y a en effet un manque dans la chaîne de valeur, celui de l’opérateur local de services numériques.
L’évolution de notre métier se trouve dans ce rôle d’administrateur des flux numériques et de sécurité au sein du bâtiment. Un guide est rédigé à ce propos, destiné aux donneurs d’ordres, mais aussi aux adhérents de l’Anitec et de la FFIE, ainsi que des bureaux d’études de notre domaine d’activité. Des formations spécifiques sont d’ores et déjà proposées.
Demain, cet opérateur sera garant des données qui appartiennent aux clients. Il les pilotera, pourra changer les noms à distance, octroyer (pendant une courte période) un internet bas débit à un logement dans lequel l’internet commercial est en panne ou encore changer certains droits de contrôle d’accès, etc.
Voici un temps, il était envisagé de faire évoluer le contrôle d’accès vers la biométrie. Toutefois, le besoin de contact tactile (via un écran…) s’estompera probablement au cours des prochaines années. De nouveaux systèmes sont appelés à être inventés, des systèmes avec guidage à la voix…

Arnaud Brouquier, dirigeant de Delta Sertec, président de l’Anitec, membre du bureau de la FFIE.

 

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Contrôle d’accès : toujours plus sûr


Le contrôle d’accès désigne les différentes solutions techniques qui permettent de sécuriser et de gérer les accès physiques à un bâtiment ou à un site tertiaire, voire les accès logiques à un système d’information.

 

1 AiphoneAiphone
Pour assurer la sécurité des accès, Aiphone prône l’usage de la vidéophonie en complément de caméras de vidéosurveillance ou de contrôle d’accès tertiaire avec badges. Sont en effet commercialisés des produits qui s’insèrent et se mutualisent avec la vidéosurveillance, moyennant des protocoles (Onvif, acronyme du Open Network Video Interface Forum) qui permettent d’insérer dans le flux de l’enregistrement vidéo, ses propres vidéos en raison d’une visite ou de la surveillance d’un site sans Vigik.
Antoine Pelloux, responsable marketing, considère quatre composantes importantes de la vidéophonie :
1 – le module Serrurerie, le plus important des modules ; si la ventouse électromagnétique ou la gâche ne fonctionnait pas, la sécurité ne serait alors pas assurée, puisque la porte resterait ouverte ;
2 – le module Vidéophonie, qui permet au visiteur, dans l’habitat ou le tertiaire, de s’annoncer, de se signaler et de contrôler qui sonne à la porte ;
3 – le module Contrôle d’accès avec des badges, un clavier codé, des empreintes digitales, qui donne accès au domicile du résidant ou, dans le tertiaire, l’accès du salarié à son poste de travail ;
4 – le module de vidéosurveillance/vidéoprotection, qui sert à renforcer la sécurité de certains halls en copropriété ou au sein de bâtiments collectifs afin d’éviter les risques de dégradation ou d’occupation illicite. Dans le tertiaire, il permet de sécuriser les lieux, notamment lorsqu’il s’agit d’un entrepôt.
Dès lors, la vidéophonie est un organe de sécurité.
La technologie sous-jacente tend vers des solutions IP, notamment dans le tertiaire, comme support de transmission de l’information. Des solutions permettent sur certains sites, d’intervenir à distance (via Internet) pour gérer la vidéophonie. D’autre part, elles apportent la mobilité, au travers de la transmission de signaux audio/vidéo sur le smartphone, via une application GSM dans l’habitat collectif ou dans l’habitat individuel, ou via une application sur IP avec des packs de licences dans le tertiaire. Avec cette dernière solution, on peut appairer jusqu’à huit smartphones par licence, ce qui est aujourd’hui amplement suffisant.

2 Came Gard GT8Came
« Nous adaptons nos offres globales afin de couvrir la majorité des besoins en contrôle d’accès, affirme Laurent Bencini, responsable du pôle Produits chez Came. Nous déployons du contrôle d’accès piéton et véhiculaire, nous avons à cet effet des entités spéciales : Parkare qui gère les solutions de parkings, Came Urbaco chargé du contrôle d’accès véhiculaire haute sécurité avec des bornes et Road Blockers, enfin, pour le contrôle d’accès des sites industriels (mais aussi les zones résidentielles), les barrières, la gestion de portails automatiques (gamme de nouveaux moteurs industriels BKV et gamme résidentielle BXV). » Une nouvelle gamme est apparue dans le domaine des barrières : la gamme GT avec la barrière GT4 jusqu’à 4 m, et la GT8 jusqu’à 8 m de longueur.
Il y a différents niveaux de contrôle d’accès (gestion des flux piétons et/ou véhiculaires) chez Came :
– niveau 1, le particulier avec les automatismes et accessoires (nouvelles télécommandes TTS), l’interphonie et la technologie Came Connect qui permet d’actionner les automatismes à distance depuis son smartphone ;
– niveau 2, sites collectifs et industriels avec les automatismes BKV ou les barrières de la gamme GT (GT4 et GT8), programmables et pilotables à distance grâce à la technologie Came Connect. Sans oublier l’interphonie avec la nouvelle platine vidéo IP, XVP avec écran tactile personnalisable en verre trempé et la gestion des flux piétons avec la gamme Came Ozak de tripodes, tourniquets ou couloirs de passages rapides ;
– niveau 3, les parkings avec les solutions Came Parkare PKE et PKM pour parkings payants ;
– niveau 4, la gestion des smart cities avec les solutions Came Urbaco, le superviseur SYGMA4 pour la gestion en temps réel à distance des différents types d’obstacles – barrières (nouvelle gamme GT), bornes (nouveau modèle, G6N) ou les roadblocker avec le dernier RB Shallow mount.
Nous allons donc du contrôle d’accès piétonnier et véhiculaire pour du particulier résidentiel, industriel, les parkings des aéroports… à la ville avec des solutions telles que Sygma4. Des nouveautés apparaissent un peu partout : en interphonie avec la platine XVP, au niveau des barrières avec les gammes GT4 et GT8. Pour les bornes à haute sécurité : la G6N comporte des améliorations techniques, offrant un meilleur guidage, et dispose d’un connecteur rapide pour faciliter l’installation et l’entretien. Le système de contrôle d’accès Sygma4 sert à la gestion des accès qui centralise le tout.
À cela s’ajoutent la nouvelle télécommande pour le grand public et, sur le même format, la télécommande TTS à code tournant (rolling code) qui génère pour chaque application un nouveau code dynamique afin d’accroître la sécurité des accès véhiculaires. Celle-ci est dotée d’un design épuré et élégant.
Quant au logiciel Sygma4, solution ouverte et modulable de gestion des accès et des flux de circulation, elle est compatible avec des hyperviseurs tiers, son accès passe par une page web : on peut y avoir accès à distance avec identifiant et mot de passe, sans requérir l’accès en un seul endroit (local technique, local de sécurité).

Castel
Castel (groupe Urmet) appartient au pôle tertiaire qui traite tous les projets non résidentiels. Ce pôle englobe trois sociétés (200 personnes, 36 M€) :
– Castel, fabricant spécialiste des solutions de contrôle d’accès, d’interphonie professionnelle et de sécurité, pour les bâtiments tertiaires et industriels ;
– Synchronic, société basée à Rouen, fabricant français et intégrateur de solutions de sécurité électronique (notamment dans le métier du bancaire, mais aussi les organismes d’intérêts vitaux (OIV), tels que ceux de l’énergie, les sites militaires…) depuis plus de trente ans, particulièrement dans les domaines du contrôle d’accès, alarme intrusion, transmission, supervision, et vidéosurveillance ;
– enfin MWS, spécialisé dans le développement de solutions de communication dédiées à la sécurité et aux flux d’événements critiques.
Castel est très présent sur le métier de l’interphonie, mais aussi sur celui du contrôle d’accès qui s’avère complémentaire au premier : chez Castel, on ne parle pas d’interphonie, ni de contrôle d’accès, mais plutôt de la gestion de l’accès qui concerne l’interphonie pour les visiteurs d’un établissement, tandis que le contrôle d’accès est destiné aux salariés de celui-ci. La gestion de l’accès inclut ces deux volets. « Castel est le seul en France à comprendre l’interphonie et le contrôle d’accès. C’est là une véritable complémentarité. » Castel a racheté ces deux entreprises pour bénéficier de leur complémentarité dans le contrôle et la gestion d’accès. Il adresse aussi bien le marché du petit-moyen tertiaire (bureaux, collectivités, écoles, crèches, Ehpad) que le marché extrêmement complexe et sécurisé d’établissements tels que tribunaux, centres hospitaliers, ministères, etc.
Demain, Castel proposera le contrôle d’accès Synchronic à de nouveaux marchés tels que l’hospitalier, les administrations, le scolaire, en l’occurrence des marchés très bien maîtrisés et connus par Castel.
L’objectif est de créer une complémentarité entre les produits du groupe. On a donc développé des passerelles natives entre l’interphonie Castel et le contrôle d’accès Synchronic. Les lecteurs de badges qui se trouvent sur les platines de rue Castel dialoguent nativement avec le contrôle d’accès Synchronic.
Synchronic, dont la solution XSecur’, déjà certifiée Anssi – Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (indispensable pour les sites hautement sécurisés) –, est en cours de qualification. Celle-ci permettra notamment d’auditer la structure Synchronic afin de mettre en avant le fait que l’ensemble de la société et des produits répondent aux nouvelles exigences quant à la cybersécurité.
Quelques nouveautés dans le cadre du rapprochement Castel-Synchronic :
– la caméra des interphones Castel peut dorénavant servir au contrôle d’accès des visiteurs. En prenant un rendez-vous au sein d’une société, celle-ci pourra envoyer un QR code pour le présenter devant la caméra de l’interphone et, comme celui-ci est relié au contrôle d’accès Synchronic, il va assurer l’autorisation d’accès ;
– Ipevia, le contrôle d’accès dédié au petit et moyen tertiaire, a été interfacé avec l’application Ten’up de la Fédération française de tennis. Au moment de réserver un court de tennis, le système de réservation Adoc-Ten’Up dialogue automatiquement avec le contrôle d’accès via un cloud, pour avoir un droit d’accès sur le court de tennis réservé pendant le créneau horaire choisi ;
– le contrôle d’accès est également connecté au monde de la vidéosurveillance (Milestone, Genetec, Citec…) ;
– il est également couplé aux systèmes d’intrusion du marché ou encore aux bases de données des ressources humaines afin d’éviter d’avoir à ressaisir les informations dans le contrôle d’accès. Ainsi peut-on attribuer de manière automatique, les bons droits à la personne qui arrive dans la société. L’objectif ? Faire en sorte que le contrôle d’accès soit imbriqué dans le système global de gestion de l’entreprise.

3 Intratone AXEIntratone, spécialiste du contrôle d’accès
À l’évidence, la crise du Covid a touché les fabricants tels qu’Intratone ! Les utilisateurs ont pris conscience de l’intérêt des gestes barrières, y compris dans le contrôle d’accès. « Nous sommes à l’écoute de ce marché. Dès lors, toute notre gamme, en contrôle d’accès comme en interphonie, est compatible avec les mains libres, que ce soient nos badges Vigik actifs (munis de piles) qui ouvrent la porte à 1 m de distance (il n’est plus nécessaire de poser le badge contre le lecteur) ou le bouton de sortie qui est également sans contact : inutile d’appuyer dessus pour déclencher l’ouverture, il suffit de passer la main à 5 cm du bouton, au passage de la porte de sortie », explique Cédric Mazet, responsable marketing.
Au-delà des questions spécifiques à l’hygiène, il est des questions de praticité : on peut garder son badge dans sa poche, si les mains sont occupées, si l’on pousse une poussette… « Bien entendu, nous gardons ce qui constitue notre ADN : la gestion à distance, en temps réel, le contrôle d’accès par GSM pour gérer les plages horaires, la création ou la suppression d’un badge à distance, etc. »
Depuis quinze ans, Intratone est spécialiste du contrôle d’accès de l’immeuble collectif auprès des bailleurs sociaux et des syndics de copropriété. Cette année, Cogelec, maison mère d’Intratone, lance une nouvelle marque pour le contrôle d’accès des collectivités et du tertiaire : Rozoh, marque commercialisée en avril dernier et adaptée au monde de la collectivité et du tertiaire, avec la notion de « personne » en lieu et place du logement. Au moment de la création ou de la suppression d’un accès, on créera ou on supprimera tous les moyens d’accès de la personne au même moment, que ce soit ceux par badge, téléphone mobile, carte de format carte bleue… On pourra donc tout gérer à l’individu. « Dans un premier temps, nous allons viser les petites collectivités, les mairies de moins de 15 000 habitants, des bâtiments municipaux, les collèges et les lycées… »
Les évolutions en cours correspondent à des demandes de clients qui optent en faveur du contrôle d’accès par main-libre, de clients qui souhaitent plus d’ergonomie…
À quoi faut-il s’attendre en 2022 ? « Un fait devrait rebattre les cartes, estime Cédric Mazet : l’évolution de la norme Vigik. La Poste travaille actuellement sur sa troisième version. Sa mise en œuvre s’accompagnera d’un certain nombre de bouleversements. Il va falloir que nous nous adaptions rapidement à cette nouvelle norme pour proposer des équipements compatibles à Vigik 3, dès la sortie du standard prévue en septembre 2022. »

4 Comelit MyComelitComelit-Immotec : forte progression en 2022
Interphonie, vidéophonie, vidéosurveillance… «  Comelit-Immotec fabrique du matériel d’interphonie, vidéophonie, contrôle d’accès résidentiel, alarmes, vidéoprotection », explique Jean-Pierre Hunckler, le gérant de cette société.
Une société qui connaît un fort développement en 2021 avec une nouvelle organisation qui se met en place en donnant plus d’importance à la prescription. On trouve chez Comelit-Immotec tous les systèmes d’interphonie et de vidéophonie, avec tous les systèmes VIP, bus connectables.
En 2022, à la suite du rachat d’une entreprise spécialisée dans la fabrication, on y trouvera aussi une gamme complète de systèmes de contrôle d’accès tertiaires.
La gamme actuelle de visiophonie-interphonie bénéficie de fonctions avancées : développement d’applications sur les systèmes connectés, reconnaissance faciale sur les visiophones. S’y ajoute l’interopérabilité entre les gammes de vidéoprotection, de contrôle d’accès, d’alarme et d’interphonie, qui ouvre la voie de partenariats avec des entreprises tierces telles qu’Hager, Delta Dore, Assa-Abloy, Tunstall. Le développement des applications va de pair avec la compatibilité avec Google Home et Amazon.
Enfin, selon Jean-Pierre Hunckler, « 2022 verra aussi l’arrivée du service Tranquillité, en l’occurrence un service apporté à nos clients bailleurs et syndics pour leur faciliter la gestion de tout le système de contrôle d’accès ».

5 Evicom WEB ACCESSEvicom Golmar : le contrôle d’accès tertiaire
Commercialisé sous la marque Golmar, WS4 est un système de contrôle d’accès tertiaire conçu pour gérer jusqu’à 20 portes avec des lecteurs de technologie Mifare. Il est bâti sur une architecture IP modulable qui permet la gestion depuis n’importe où, via une connexion Internet, avec tout type d’appareil (PC, smartphone, tablette, etc.). Les centrales, qui peuvent être positionnées au plus près des portes à contrôler, disposent d’un serveur web intégré, il n’y a donc pas à dédier un PC à la gestion, ni de logiciel à installer, il est facile à mettre en œuvre.
WS4 est capable de gérer 2 500 utilisateurs et 250 groupes d’accès. Des plages horaires peuvent être définies pour chaque jour de la semaine, comme pour des jours définis dans le calendrier.
Des centrales à deux et quatre portes sont disponibles, chacune pouvant gérer jusqu’à quatre lecteurs (proximité, clavier…). Elles ont aussi des entrées et des sorties auxiliaires. L’ensemble permet de gérer des informations du type « porte restée ouverte » ou « porte forcée » et de récupérer ces informations pour les relier à des alertes ou des alarmes.
Le système gère des sas à deux, trois ou quatre portes et l’anti-passback, ce qui s’avère fort utile dans le tertiaire. Il peut aussi mémoriser jusqu’à 50 000 événements. On peut en outre gérer les sauvegardes en local ou à distance de ces événements, les exporter sous la forme de fichiers CSV afin de les traiter ultérieurement.
Le système WS4 dispose d’un serveur e-mail intégré, il peut donc envoyer automatiquement des e-mails à l’installateur ou à un groupe d’opérateurs pour les avertir d’une alarme technique ou d’une tentative d’effraction.
Le système est 100 % autonome, 100 % web serveur : il est idéal pour des équipements tertiaires de petite et moyenne dimension (bâtiments administratifs, équipements sportifs, PME/PMI).

6 Urmet visioUrmet
Vincent Bouche, responsable marketing produit, Urmet : « Notre approche est de proposer des solutions assurant une sécurisation globale du bâtiment avec pour focus la simplicité des usages. L’outil principal de gestion des accès et de la sécurité est la plateforme en ligne d’Urmet, VisiosoftWeb. »
Accessible 24/24 heures, hébergée en France et gratuite, elle permet aux gestionnaires, qu’ils soient installateurs, bailleurs, syndics ou résidents, de tout superviser, avec une gestion très fine des droits, à la minute près et pour tous les résidents ainsi que tous les accès : véhicules, habitants, prestataires, garages, portes de halls et les messages affichés sur les plaques de rue, l’écran de hall ou encore les caméras de vidéosurveillance. Elle permet aussi de programmer les badges et télécommandes qui donnent accès aux portes communes et maintenant jusqu’aux appartements par exemple dans les résidences seniors ou les résidences étudiantes pour lesquelles la sécurité est évidemment un enjeu majeur.
La plateforme comprend bien entendu la gestion de toutes les générations de produits Urmet et ne nécessite plus le matériel additionnel (l’encodeur et son badge) pour se connecter.
Urmet, précurseur sur les systèmes connectés, incite systématiquement ses clients à opter pour ces solutions leur garantissant toute la souplesse d’une gestion à distance et en temps réel. Les remontées d’information sont immédiates : contrôle des accès, relevés de défauts (fuites d’eau…), images, mais aussi envois de messages, de même que l’administration du bâtiment et de toutes les installations.
VisiosoftWeb, développée et maintenue en France par les ingénieurs Urmet, est aussi une application flexible qui peut s’interfacer sur mesure via API (Application Programming Interface) avec les systèmes d’information de nos partenaires. « Nous développons ainsi des ponts de communication avec les logiciels de promoteurs pour remonter les informations du contrôle d’accès dans leur propre app pour smartphone ou avec un industriel leader du marché, pour l’accès des résidents à leur boîte aux lettres avec leur badge. Cet interfaçage évite aux gestionnaires de maîtriser plusieurs interfaces et de démultiplier les bases et cela garantit aux utilisateurs une rapidité de mise en place de tous leurs droits d’accès. »

Jean-Claude Festinger


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