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 Dossier - Novembre-Décembre 2020

Sécurité oblige ! Qui se mesure, dure


Edito EM120Edito

Ne pas confondre VAT et mesure  de tension

L’énergie électrique étant de plus en plus utilisée, les travailleurs qui réalisent des travaux sur les installations doivent prendre en compte ce risque. Pour garantir leur sécurité, la première mesure à mettre en œuvre est de le supprimer en mettant hors tension.
C’est pour cela que la plupart des travaux électriques sont réalisés hors tension, après la mise en sécurité de l’installation. Cette opération, appelée consignation, garantit l’absence de risque électrique lors des travaux et se fait en cinq étapes (norme NFC 18-510), dont la quatrième est la vérification de l’absence de tension avant de mettre la terre et en court-circuit de façon à être sûr que, si le courant revenait, il s’écoulerait alors à la terre. Le détecteur de tension, souvent appelé VAT, est le matériel à utiliser obligatoirement pour réaliser cette étape importante de la consignation. A contrario, pour mener à bien une recherche de défaut lors d’un dépannage ou réaliser des mesures indispensables lors d’une mise en service, il faut pouvoir rester sous tension.
Lorsque la consignation n’est pas possible, c’est notamment le cas des travaux sur des batteries dont la capacité est inférieure à 275 Ah avec une tension maximale de 60 V, les travaux sont alors réalisés sous tension par des personnels formés dans des organismes de formation agréés.

La VAT garantit l’absence de tension
Essentiel : savoir distinguer la fonction mesure de tension de celle de la VAT ; ce sont là deux fonctions totalement différentes, qui ne mettent pas en jeu le même matériel et qui, de surcroît, ne répondent pas aux mêmes exigences réglementaires. En particulier, le VAT (détecteur de tension) est un appareil spécifique destiné à s’assurer de l’absence de courant électrique lors d’une opération de consignation ou avant de commencer un travail. Il est exigé de cet appareil la fiabilité eu égard à cette garantie : il y va de la protection de la personne !
Attention ! Les appareils de détection de tension à distance (sans contact type stylo) ne peuvent être utilisés pour réaliser la VAT.
De plus, le détecteur de tension (VAT) est normalisé NF EN 61 243-1 à -3 selon le niveau de tension et leur mode de fonctionnement. En outre, ce ne sont pas les mêmes personnes qui les utilisent.
On reconnaît un dispositif de vérification d’absence de tension répondant aux exigences normatives par le double triangle, la date de fabrication et la référence à la norme pertinente.
Les détecteurs de tension basse tension conforme à la NF EN 61 243-3 avec une alimentation intégrée (piles ou accumulateurs) doivent encore fournir une indication de limite de tension TBT 50 V en alternatif ou 120 V continus quand l’alimentation intégrée est épuisée.
Un autre paramètre est à prendre en compte pour le choix du détecteur de tension en basse tension, mais également pour un appareil de mesure, c’est la catégorie d’emploi. Au niveau de la prise de courant en basse tension d’un bureau, on est en catégorie 2, alors que, au niveau de la distribution triphasée (ventilation, motorisation triphasée…), le risque de surtension se positionne sur la catégorie 3 et, sur les réseaux de distribution électrique, on a affaire à des appareils de catégorie 4. À chaque catégorie correspond un appareil adapté.
Un appareil de mesure électrique et un détecteur de tension pour la VAT assurent donc deux fonctions totalement séparées. Un appareil de mesure comme un multimètre permet d’effectuer des mesures de courant, de tension, de résistance, etc., alors que le VAT n’a qu’une seule fonction : vérifier l’absence de tension avant de faire le travail et permettre ensuite la mise à la terre et en court-circuit.
La vérification d’absence de tension est une opération où le risque électrique est présent car elle nécessite en basse tension d’entrer dans la zone des 30 cm autour des pièces nues sous tension (DMA). L’électricien fait alors usage de gants composites ou isolants avec surgants en cuir qui résistent aux courts-circuits et d’un écran facial. Il doit en outre porter un vêtement de travail adapté. Les techniciens formés et habilités chargés de consignation sont ceux qui sont les plus expérimentés dans l’entreprise, car ils assurent la sécurité des salariés s’apprêtant à travailler ensuite hors tension.
Il existe de nombreux fabricants d’appareils de mesure et de vérificateurs d’absence de tension. Mais attention ! Il est du matériel de provenance hors communauté européenne qui ne répond pas aux exigences de la normalisation française. (Ainsi, il est prévu en France dans l’annexe C de la norme NF C 18-510 relative aux détecteurs de tension en basse tension, que les pointes de touche aient un indice de protection IP2X).

Didier Petitcolas, responsable de domaine énergies réseaux, pôle construction de l’OPPBTP, secrétaire de l’organisme Travaux sous tension

 


Sécurité oblige ! Qui se mesure, dure


Véhicules électriques et infrastructures de recharge associées (Irve), contrôle industriel, stockage d’énergie, transports collectifs… les solutions déployées pour l’appréhension du risque électrique sont multiples. Le multimètre s’affirme comme l’accessoire indispensable de l’électricien pour les tâches de maintenance, en lui associant des outils pour que cette tâche soit la plus efficace possible, et un port Bluetooth pour communiquer efficacement.

 

em120 doss 1Pour assurer la sécurité des opérateurs du bâtiment, Catu commercialise le contrôleur mesureur de terre et de continuité Catohm DT-300, qui a bénéficié d’un relooking avec un écran plus intuitif et une coque nouvelle. Il permet de s’assurer d’une bonne mise à la terre de l’installation électrique, mais aussi de mesurer les caractéristiques du matériel et des installations électriques : tension, intensité, continuité des masses métalliques… Il est conçu selon les normes NF EN 61 557-4 et les exigences de la NF C 15-100. Doté d’une autonomie totale, il garantit la conformité d’une nouvelle installation électrique et en assure la protection optimale. Cet instrument mesure la boucle de terre sans provoquer le déclenchement des disjoncteurs.
D’autre part, « Catu est le seul sur le marché à proposer un contrôleur de tension continue…, assure Arnaud Laugier, directeur marketing. Le MS-415 permet d’effectuer le contrôle de tension de batteries de trains, jusqu’à 4 200 Vdc. Son ergonomie est optimisée et s’avère idéale pour une utilisation en milieu exigu grâce à ses deux rallonges d’électrodes (jusqu’à 250 mm et 500 mm). »
Une alarme personnelle de tension de proximité a été commercialisée en mars dernier : c’est l’Aled3, qui permet d’assurer la sécurité de l’opérateur dans des environnements en présence de tension. Une alarme sonore est émise si l’opérateur s’approche trop près de la ligne sous tension. L’appareil fonctionne en présence d’un champ électrique de 1 000 à 66 000 V ; la détection s’effectue sur 360°.
Enfin, septembre 2020 a vu la commercialisation par Catu du Scan-Elec MX-710, destiné à l’ensemble des acteurs du second œuvre du bâtiment chargé de la rénovation (électriciens, maçons, peintres…) : c’est un détecteur de présence de fils électriques sous tension et de parties métalliques cachées, de ferraillages de béton armé, de résistances de planchers chauffants. En localisant les éléments dangereux, il aide à éviter les risques d’accident au moment de percer un mur jusqu’à une profondeur de 75 mm.

em120 doss 2Chauvin Arnoux : les produits Metrix pour électriciens
« L’an passé, notre gamme de multimètres enregistreurs Metrix étanches IP67 a connu une nouvelle version (Asyc IV), avec des fonctionnalités supplémentaires », nous déclare Lydie Pitoizet, chef de produits Metrix, pour qui ces appareils pour électriciens se répartissent entre deux gammes :
– les produits classiques pour la mesure du courant, de la tension, de la fréquence ;
– le modèle expert graphique, couleur, capable d’afficher 100 000 points de mesure, doté d’une mémoire interne jusqu’à 30 000 points.
Ces appareils affichent jusqu’à quatre grandeurs différentes sur un même écran, avec une résolution sur 100 000 points en TRMS ac, ac+dc. Les mesures sont enregistrées, puis relues sur l’écran graphique sur lequel s’affiche une tendance ou une forme d’onde… Voilà un outil intéressant pour afficher signaux alternatifs, mesurer la valeur rms et visualiser la forme d’onde. Le moindre défaut apparaît immédiatement. Des fonctions secondaires permettent de détecter l’existence d’un défaut d’amplitude. Le logiciel SX-DMM V3.0 offre en outre la possibilité d’acquérir et d’exploiter sur PC les mesures venant de quatre multimètres, afin de les analyser à l’aide de représentations sous forme de courbes et de tableaux.

Caractéristiques
– Affichage graphique des tendances de chaque fonction de mesure ou affichage multiparamètres ou forme d’onde 600 Hz sur écran couleur rétroéclairé.
– Multiples outils d’analyse : surveillance horodatée, peak signé, mesures secondaires.
– Mémorisation jusqu’à 30 000 valeurs sur intervalles réguliers définis par l’utilisateur à partir de 0,2 s.
– Ergonomie optimisée : boîtier étanche IP67, alimentation secteur avec chargeur USB et par pile ou batterie Ni-MH avec gestion totale de l’autonomie à l’écran.
– De multiples grandeurs mesurées autour de la fonction principale, des fonctions de spécification, de mesure du courant direct par pince, confèrent à ces multimètres une qualité d’expert de la mesure.
– Communication USB ou Bluetooth via le logiciel SX-DMM livré.
– Application Android disponible sous Google Play.

L’autre solution avec communication Bluetooth consiste à faire usage d’une application Android sur une tablette ou un smartphone pour piloter et récupérer des données à distance. Il suffit de les transférer sur un tableur pour procéder à d’autres analyses en identifiant des défauts apparaissant sur des tensions ou des courants. À cet effet, le multimètre dispose d’une fonction « pince », qui permet au multimètre d’indiquer à l’électricien la valeur exacte de l’intensité du courant, depuis le milliampère jusqu’au kilo ampère, selon la pince Chauvin Arnoux utilisée.
Voici enfin le multimètre B-Asic avec indication de tension sans contact. Dès que l’on l’approche d’une source 230 V-50 Hz, il se met automatiquement à indiquer que l’on a bien du 230 V sur la prise testée, sans avoir à raccorder de cordons.

em120 doss 3Flir : quand les systèmes infrarouges s’adressent aux électriciens
Éric Biogeaud, Chanel Sales Manager chez Flir, nous annonce deux nouveautés pour la maintenance industrielle.
Une entrée de gamme : TG avec notamment une petite caméra thermique qui se décline en plusieurs modèles, la caméra thermique TG-165X au format du pyromètre IR de 80*60 pixels. Elle met en avant la technologie brevetée MSX offrant une image infrarouge de meilleure qualité grâce à l’incrustation d’une image visible dans le fond infrarouge, autorisant des mesures entre -25 °C et 380 °C.
Une variante est proposée au même format sous l’appellation TG-267 : son capteur est plus puissant (160*120 pixels). L’instrument opère sur la même gamme de température.
Seconde nouveauté : la caméra Flir C5 au format compact, remplace la gamme Flir C2/C3. Son look reste certes similaire, mais son concept a été amélioré avec un capteur plus performant (160*120 pixels, soit quatre fois plus que le modèle qu’il remplace), un écran (légèrement) plus grand (3,5 pouces), une caméra visible de 5 Mb (contre 3 Mb), l’autonomie est doublée, la plage de température élargie (jusqu’à 400 °C, contre 150 °C). Elle est dotée de plus de fonctions, notamment de la recherche automatique du défaut sur l’écran, autorisant l’établissement rapide de diagnostics. De nouvelles informations, mais aussi des notes peuvent être ajoutées à la volée par l’utilisateur. De plus, un nouveau Cloud (Flir Ignite) donne la possibilité de transférer automatiquement les photos des utilisateurs sur leur Cloud personnel, puis de les récupérer pour les envoyer à un client, une assistante pour établir un rapport ou partager de l’information.
Grâce à la formation, la caméra thermique est prise en main plus rapidement. Trois niveaux sont proposés : une formation (en ligne) gratuite sur les principes de la thermographie infrarouge, une formation (en ligne, mais payante) plus poussée et une formation sur site.
« Nous venons de lancer une nouvelle gamme qui va se positionner sur le haut de gamme, dévoile Éric Biogeaud. C’est la série EXX, avec un détecteur comptant 320*240 pixels infrarouges. Dans cette série figurent quatre modèles comportant, en haut de gamme, jusqu’à 640*480 pixels… Un modèle qui va intéresser les prestataires de services. »
Ces produits incluent un capteur « screening mode », qui permet de saisir la température faciale et de détecter les seules personnes ne répondant pas aux critères de sécurité.

em120 doss 4LEM : des solutions innovantes et de haute qualité…
…notamment pour le smart grid : les capteurs de courant développés pour la gestion des réseaux intelligents remplacent les transformateurs conventionnels de mesure. « Nous mettons au point des capteurs de courant de faible puissance qui apportent une solution de mesure universelle sur une grande plage de courant. » Tel est le propos de Nicolas Astruc, Global Product Manager chez LEM. Ces capteurs d’un nouveau genre délivrent des signaux en tension relativement faible (quelques dizaines de millivolts) pour des mesures de courant primaire de plusieurs milliers d’ampères.
La norme IEC61869-10 donne un cadre à ces capteurs et va permettre leur essor. Il existe plusieurs types de capteur de courant de faible puissance : les boucles de Rogowski figurent parmi ceux-ci. Voilà une solution d’avenir et les constructeurs d’appareillages de moyenne tension s’intéressent à leur intégration dans leurs appareillages. Les avantages sont multiples : linéarité, réduction du poids, des coûts, pas de danger de surtension au secondaire, consommation quasiment négligeable, etc. Toutefois, il faut parvenir à maîtriser le faible niveau du signal de sortie (quelques dizaines de millivolts).
LEM travaille également sur les IED (Intelligent Electronic Devices) ou dispositifs électroniques intelligents capables de localiser les défauts. Ils remplacent les relais de protection d’antan : l’intelligence locale des IED permet de réaliser des schémas de protection complexes, mais ceci implique le travail avec tous les acteurs pour trouver ensemble des solutions donnant la possibilité d’intégrer les capteurs, de relier le capteur au dispositif électronique intelligent par une connexion adéquate prenant en compte le fait que les signaux de courant faibles résistent aux perturbations environnantes liées aux tensions relativement élevées (jusqu’à 36 kV) et aux courants eux aussi élevés (plusieurs centaines d’ampères en régime permanent et plusieurs dizaines de milliers d’ampères en court-circuit). Des réflexions sont en cours pour apporter une solution sûre autorisant la transition vers ces nouveaux capteurs.

em120 doss 5Sefram, du groupe B&K Precision
Ce groupe déploie quatre lignes de produits : la ligne historique des enregistreurs destinés à l’aéronautique, l’automobile, la chimie… ; les mesureurs de champ destinés aux électriciens, aux antennistes, aux sociétés de broadcasting ; l’instrumentation générale, instrumentation de table (alimentations, oscilloscopes…) ; enfin, les produits portables issus de partenaires historiques, mais marqués Sefram (contrôleurs d’installations électriques, multimètres, produits destinés à l’Irve, etc.).
La stratégie de Sefram est de développer des produits communiquant via Bluetooth, avec un focus sur les solutions pour l’Irve. Selon Roger Marenthier, directeur commercial et marketing : « Au catalogue, figurent deux produits capables de réaliser des tests complets de tout type de borne de recharge de véhicules électriques. Considéré comme un acteur majeur de ce marché, Sefram est quasiment le seul à avoir des solutions techniques pour le test des bornes. » Leur intérêt majeur est de pouvoir être accouplés à des contrôleurs d’installations électriques pour réaliser un test électrique de la borne de recharge.
D’autre part, Sefram réactive le marché des panneaux photovoltaïques avec une offre de testeur de panneaux solaires à laquelle est associé un multimètre dédié qui permet de réaliser des mesures jusqu’à 2 000 V, ces produits étant interfaçables à un smartphone ou une tablette grâce à leur port Bluetooth. « Nous poursuivons le développement des mesureurs de champs afin qu’ils soient compatibles dans les années à venir avec la TV en 4K : la plupart de nos produits d’instrumentation portable sont développés avec une interface Bluetooth, ce qui nous conduit à créer une gamme de produits (plus d’une douzaine, à terme) interfacés en Bluetooth de façon à pouvoir sauvegarder les données, les analyser. Au demeurant nous avons été les premiers à lancer sur le marché français un multimètre Bluetooth pour les électriciens à moins de 100 € (bref 7220). »

em120 doss 6Turbotronic : les bénéfices d’une coopération internationale
« Nous bénéficions de l’exclusivité pour les marchés belge, français et marocain de la marque japonaise Kyoritsu », rappelle Serge Van de Velde, directeur marketing. Deux nouveautés sont annoncées :
– l’enregistreur de courant de fuite K5050, qui autorise des mesures sur quatre canaux simultanément ;
– la pince d’analyse de puissance K2060BT (Bluetooth). Sa large mâchoire permet d’entourer les jeux de barres de grands diamètres pour mesurer les courants jusqu’à 1 000 A, la tension jusqu’à 1 000 V, les harmoniques jusqu’au 30e. Elle communique sans fil avec les smartphones.
« La collaboration entre Kyoritsu au Japon et Turbotronic en France a donné naissance à la sous-marque Kewtech, poursuit Serge Van de Velde, qui fait état du canif suisse de l’électricien », la pince ampèremétrique multimaître KT400, à mâchoires ouvertes, qui fait office de multitesteur de tension. Quant au KT600, il offre à l’installateur électricien, la possibilité d’effectuer sept tests basiques requis par la normalisation : la mesure de résistance de terre, d’impédance de boucle, d’isolement, de tension, les tests différentiels, les tests de continuité et les tests de rotation de phase.
Deux testeurs de tension Kewtech ont vu le jour en septembre : les KT152 et KT156, qui satisfont la normalisation relative au vérificateur d’absence de tension (VAT). L’indice de protection IP2X correspond à la sécurité physique apportée par des fourreaux rétractables.
Le K6516 est un testeur Kyoritsu d’appareils électriques multifonctions, avec 12 fonctions de test et de mesure (résistance d’isolement, continuité, test de différentiel, résistance de terre, tension, rotation de phase…). Deux modèles sont disponibles, avec et sans Bluetooth. Une fonction novatrice : le test d’appareils électroniques électroménagers portables (ou PAT test, Portable Appliance Tester) répond à la normalisation européenne (mais pas encore en application en France, ni en Belgique) de ces appareils lorsqu’ils sont en réparation, avant de les remettre sur le marché.
Et Serge Van de Velde de conclure : « Nous menons, pour l’année prochaine, le projet de développement de produits Kewtech, avec, en premier lieu, une série de trois multimètres numériques, pour l’électricien, pour le sanitaire-chauffage et pour l’industrie : des appareils de base, novateurs dans le design, comme dans leur ergonomie. »

Jean-Claude Festinger


En savoir plus (liens Internet) :

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