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Visite d'usine

CDVI : un contrôle d’accès 100 % “made in France”


Filiale de CDVI implantée dans l’Oise, le site de production LEO développe depuis 2000 un important savoir-faire en électronique, doublé de plusieurs lignes d’assemblage. LEO produit la totalité des références de contrôle d’accès pour le groupe.

 

Tap CDVI 1En 1985, naissait à Pantin l’entreprise CDVI, avec la mise au point de son premier produit : un clavier codé dédié au contrôle d’accès. Dès lors, David Benhammou, président du groupe, n’a cessé de développer l’entreprise devenue groupe avec ses 22 filiales. CDVI reste spécialisée dans le contrôle d’accès tertiaire et dans le verrouillage.
Toujours situé aux portes de Paris, à Pantin, le siège de CDVI regroupe les activités commerciales, marketing, de recherche et développement, de conception des produits et de qualification. Ces produits sont ensuite réalisés dans les différentes usines du groupe. À Bury, LEO (Laboratoire électronique de l’Oise) assure l’assemblage des produits finis pour l’ensemble du catalogue contrôle d’accès CDVI. L’usine fournit les principales marques du groupe : Digicode, Digiprox ou Digitag.

 


Bandeaux… Ventouses DIAX®

À proximité de LEO, un bâtiment de 2 500 m2 implanté sur le même site abrite les activités de Digit. Cette filiale de CDVI réalise des bandeaux ventouse à fixer sur les portes. Digit réalise l’usinage des profilés en aluminium, l’assemblage avec les ventouses électromagnétiques produites dans le groupe CDVI et la finition avant expédition des produits, réalisés sur-mesure selon la longueur et la couleur choisie par le client. « Cette solution de verrouillage a de plus en plus de succès auprès de la distribution », précise le directeur général de CDVI Pascal Le Roux.


 

Une production intégrée
Tap CDVI 2En 2000, naissait LEO avec 3 personnes, puis 12 personnes dans un atelier de 125 m2. Depuis 3 ans, les lignes d’assemblage occupent à Bury un bâtiment de 6 500 m2, pour une équipe élargie d’environ 50 personnes. En amont de la fabrication, un rapide tour du magasin de pièces et composants confirme la volonté qu’a CDVI d’intégrer le plus possible la fabrication. « La valeur ajoutée de nos produits est apportée à 80 % au sein du groupe, explique Marc Boullier, directeur du site de production et comptant parmi les fondateurs de LEO. « Les pièces métalliques sont réalisées par notre filiale Precimeto. De même que les pièces plastiques, toutes issues de notre filiale Alliance Plastique qui, elle-même, produit ses outillages ! » Pascal Le Roux, directeur général de CDVI, ajoute « Nous mettons en  place une traçabilité par codes barres, du composant jusqu’au produit fini qui devrait être opérationnelle en juin 2008 ». Le groupe vient par ailleurs de terminer le déploiement de son outil d’informatique GPAO de gestion et de fabrication, du devis jusqu’à la facturation, à présent identique pour les 22 filiales.

 


Produits nouveaux

Tap CDVI 7Un bouton-poussoir “champignon” :
le bouton B NO NF Choc, de la marque Diax, permet de déclencher une action d’un simple geste ou contact. À l’instar des boutons poussoirs classiques, la partie mécanique bombée de ce produit facilite l’action de l’utilisateur : d’un simple contact du doigt, bras, coude, canne, fauteuil roulant... l’accès s’ouvre instantanément. Déclinaisons avec buzzer, LED, en saillie, en applique, etc. Applications : les accès à fort passage et/ou réservés aux personnes à mobilité réduite, sorties d’immeuble, locaux tertiaires et collectivités.

Tap CDVI 6Un digicode design et high-tech : Sublim de la gamme Digicode exploite la technologie
« Reversys », basée sur la reconnaissance des signatures acoustiques détectées au moyen de capteurs de vibrations permettant de rendre sensible au contact mécanique n’importe quel matériau rigide. Cette innovation, associée à un design épuré, prédispose Sublim à intégrer des environnements tels que villas, maisons d’architecte, hôtels de luxe...


 

Un savoir-faire en électronique
Tap CDVI 3En amont de l’assemblage, une étape des plus délicate concerne l’électronique. En créant LEO, le groupe souhaitait prouver sa capacité à concevoir et à réaliser le cœur de ses produits. Deux lignes de production complémentaires opèrent en parallèle : l’une dédiée aux composants CMS, l’autre pour les composants traditionnels. L’îlot CMS, pour cartes 1 ou 2 faces, comprend une machine d’enduction de pâte à souder, deux machines automatisées de placement et un four de refusion. Les cartes comportent toutefois 35 % de composants traditionnels et des connecteurs qu’il convient de souder via une technique plus traditionnelle de soudure à la vague. « Si les séries de produits finis comptent de 300 à 10 000 pièces, nous procédons toujours à la fabrication des cartes par lots de 500 à 10 000 pièces, que nous stockons en tant que produits semi-finis », précise Marc Boullier.
« Le contrôle des cartes est effectué visuellement au fil du process notamment pour les composants traditionnels, avant et après la soudure » , précise Michaël Lacointe, responsable  des lignes CMS. « Elles sont ensuite contrôlées d’un point de vue fonctionnel en phase d’assemblage. » Dernière étape avant assemblage ou stockage : les cartes électroniques sont toutes tropicalisées en les recouvrant d’un vernis.
D’ici la fin de l’année 2008, LEO envisage d’implanter une seconde ligne CMS dédiée aux grandes séries, cette fois-ci dotée d’une transitique et d’un système d’empilage / dépilage.

 


Total… Accompagnement
« Sur le terrain, une équipe de 12 technico-commerciaux aide nos clients à définir leurs projets. En effet, l’étape la plus délicate dans une installation de contrôle d’accès reste la juste définition des besoins », souligne Pascal Le Roux, directeur général de CDVI.« La prise en charge s’étend jusqu’à l’élaboration du devis et la mise en service des installations. De plus, face à une difficulté, nos clients installateurs peuvent requérir l’assistance de notre bureau d’études. »
Rappelons toutefois que la totalité des ventes d’équipements de contrôle d’accès passe par la distribution.


 

Expédition dans le monde entier
Tap CDVI 5Tap CDVI 4Suivant les ordres de fabrication, les lignes d’assemblage donnent alors vie aux produits, sans oublier quelques étapes indispensables :
- la sérigraphie des boîtiers. Ces derniers ne sont pas marqués lors du moulage, mais au moment du montage, ce qui autorise une plus grande souplesse d’intégration ;
- le résinage : pour tous les produits posés en applique et destinés à être utilisés à l’extérieur des bâtiments, de même que pour les badges, la carte électronique est noyée dans un bain de résine. Elle résiste alors mieux aux intempéries et aux vibrations ;
- le test fonctionnel et le chargement de la partie logicielle, dont la source est toujours empruntée au serveur central de CDVI, afin d’éviter l’implantation d’une mauvaise version.
- le stockage en vue d’une expédition dans le monde entier.
LEO assemble un volume de produits équivalent à 45 % du chiffre d’affaires du groupe CDVI porté à 38 Me en 2006.

 

Michel Laurent

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