Dossier - Novembre 2008
Appareillage d’installation : le design prend une place prépondérante
L’appareillage blanc cède chaque année un peu plus de terrain aux multiples offres déco et design. La liaison entre un composant électrique et les phénomènes de mode est enfin réalisée. Mais pour valider le mouvement, l’amplifier, encore faut-il que l’installateur sache vendre des plaques à valeur ajoutée, ou simplement parler un autre langage que celui de la technique pure.
Les fabricants font de plus en plus souvent appel à des designers pour inventer un style,
une déco capable de répondre aux attentes des utilisateurs sur un marché donné.
de plus, elles vivent longtemps et sont toujours dynamiques.
La face visible de l’installation électrique n’est autre que l’incontournable appareillage d’installation, appelé aussi appareillage ultra-terminal. Interrupteurs et prises deviennent des objets de différentiation, de design et de décoration. La bataille des formes, des couleurs et des technologies est engagée sur un marché où se côtoient des acteurs de plus en plus nombreux. Pourtant, le marché français semble encore accroché à ses plaques en plastique blanches pour 80 % des installations, les finitions de couleur représentant environ 15 % du marché. Enfin, la plaque haut de gamme en matériau véritable ne représente qu’une part de 5 %. En avance d’une quinzaine d’années quant à la pénétration des couleurs et des matériaux dans le design de l’appareillage, le marché italien fait aujourd’hui encore rêver les acteurs du marché français...
Des variantes chez les promoteurs
Aujourd’hui, les Constructeurs de maisons individuelles proposent un premier niveau de finition plastique blanc ou une finition de plaque métallisée, en restant toujours dans les prix d’entrée de gamme. Mais la déco est une tendance forte dans l’habitat. C’est pourquoi de plus en plus de Cmistes intègrent un appareillage avec des variantes de milieu ou de haut de gamme pour répondre aux envies de décoration de leurs clients. Les show-rooms des Cmistes exposent des choix de revêtement de sol, des styles de poignées de portes... et parfois différentes familles d’appareillage. La finition devient un axe important de sa valeur ajoutée.
Le design fait la différence
L’offre s’étend du produit « invisible » à celui qui cherche justement à être vu. Tous les coups « design » sont permis.
Depuis janvier 2007, Legrand propose Céliane, pour le résidentiel mais aussi pour le marché tertiaire des « lieux d’image », qui se décline en une palette de 40 finitions différentes, de la matière plastique aux couleurs sobres, jusqu’aux plaques de matières variées : métal, bois, inox, verre, cuir ou Corian (par Dupond). Globalement, l’offre fait le grand écart de l’entrée / milieu de gamme jusqu’au haut de gamme. « Sur le marché de l’appareillage, il est habituel de voir des produits conçus pour que les formes et les couleurs facilitent l’intégration au bâti, rappelle Olivier Vallée, responsable marketing communication France, marché résidentiel chez Legrand. Nous avons, en revanche, choisi un design qui s’apparente au mobilier, à l’univers de la pièce. Nous souhaitons faire de l’appareillage un consommable décoratif. C’est pour nous un challenge. »
L’appareillage est aussi une porte d’entrée vers la domotique,
sans pour autant négliger la finition.
Chez Hager, l’offre comprend 2 gammes : Systo et Kallysta. Systo, au format modulaire 45 x 45 mm est un produit polyvalent pour l’habitat et le tertiaire. Son design aux lignes carrées se veut consensuel. En revanche, Kallysta incarne l’offre design, milieu et haut de gamme avec des plaques aux formes légèrement galbées : plastique peint, effet gommé, pastel, Corian, bois ou métal. Le mariage du design et des fonctions domotiques a conduit Hager à décliner l’ensemble des interrupteurs, commandes de chauffage, de volets ou d’éclairage selon 4 couleurs de touches. « Nous pensons élargir l’offre Kallysta à la fois vers l’entrée et le haut de gamme pour incarner une réelle alternative sur le marché », avoue Thomas Gallion, responsable produits appareillage mural chez Hager.
Chez Arnould, l’appareillage à l’allure classique se décline en 3 offres. L’entrée de gamme Espace, destinée à l’équipement de l’habitat collectif neuf, adopte, depuis 2008, une déclinaison de plaques en couleur d’un aspect translucide ainsi que 2 finitions métallisées. « Cette série monte en gamme », précise Olivier Masseron, responsable marketing de l’offre appareillage du groupe Arnould. Vient ensuite Initia, série de choix avec plus de 20 finitions différentes en termes de matières, coloris et fonctions.
Parmi ces déclinaisons, on retiendra l’aspect « gommé » d’une peinture finition pastel. Il existe aussi des plaques en bois, métal ou d’aspect pierre (base métallique avec peinture texturée). On remarquera une exclusivité sur le marché avec la déclinaison Initia Marine. Cette gamme de manettes et d’enjoliveurs IP44 permet de réaliser une installation à la fois étanche, encastrée et design dans une pièce d’eau ou en extérieur sur une terrasse... Enfin, le haut de gamme Art d'Arnould présente une série de plaques en laiton traité pour obtenir des finitions miroir, satiné, brossé, ou peinte. « Art d'Arnould symbolise le luxe à la française et remplacera à terme nos séries Europa et Silencieux avec une plus grande palette de fonctionnalités. » Art d'Arnould se décline en 3 univers : Mémoire qui reprend l’esprit classique et ouvragé de la série Europa, minimaliste et classique à la fois ; Epure, très contemporain et minimaliste « apporte une touche qui manquait dans le haut de gamme » et Fusion qui associe les styles et les époques avec son look néo-rétro.
Meljac, fabricant d’appareillage de style années 30, propose des finitions en laiton selon 10 formats, mais aussi en verre (gamme pierrot). « Nous proposons des adaptations de nos appareillages pour les besoins spécifiques », précise Pascal Marchand, responsable commercial, en rappelant que 50 % des ventes transitent par la distribution professionnelle.
Siemens propose Delta Vita et Delta Miro qui utilisent une même série de mécanismes. Delta Vita se construit en choisissant une plaque (4 variantes), une touche (4 variantes) et une pièce intermédiaire (11 variantes) permettant de glisser un mince filet de couleur dans la composition. Delta Miro, haut de gamme, offre des plaques plastique, bois ou verre poli. Les touches sont identiques à celles de Delta Vita.
Gewiss propose l’alternative totalement ovale.
C’est osé, mais c’est aussi une façon d’afficher l’originalité
à contre-pied des plaques carrées.
L’influence italienne
Chez Gewiss, Chorus, lancé en Italie début 2007, est arrivé sur le marché français en mai 2008. Le concept s’appuie sur trois familles de plaques de finition. One, l’entrée de gamme au look légèrement galbé, décline la matière plastique en 18 finitions, dont plusieurs « effets matière ». Lux, milieu de gamme aux lignes résolument droites, introduit une offre de plaques plastiques « façon » bois, cuir ou pierre, une innovation sur le marché, car l’impression visuelle et tactile de ces imitations de matières est vraiment bien réussie. Lux reçoit en revanche de vraies matières telles que l’inox, l’aluminium, le fer oxydé ou encore le verre. Les collections One et Lux utilisent les mêmes supports. Art, avec sa forme de plaque ovale incarne le haut de gamme. Un design qui tranche nettement avec One et Lux. « Gewiss est le seul fabricant à proposer une forme vraiment ovale », précise Fédérico Pellegri. Ici la plaque plastique de base fait rapidement place à des finitions en cuir, bois, verre ou pierre. « Au total, les trois gammes représentent 170 combinaisons utilisant les mêmes mécanismes. »
Bticino (groupe Arnould) symbolise le design à l’italienne selon 2 systèmes d’offres. Tout d’abord les séries Living, Light et Light Tech combinent des mécanismes communs. L’habillage d’un niveau milieu de gamme se décline sous 33 finitions pour Living (surtout en métal et en bois), 23 finitions pour Light (plastique de différents coloris pastels ou vifs, métal ou bois) et 2 finitions pour Light Tech (plaques métalliques). Deuxième système d’offre et dernier-né de Bticino : Axolute, lancé en France fin 2006. « C’est notre haut de gamme “prêt-à-porter” à la différence du haut de gamme Art d’Arnould plutôt orienté selon un concept de “haute couture” par lequel nous souhaitons offrir le meilleur du design et de la technologie », souligne Olivier Masseron, responsable marketing offre appareillage, groupe Arnould. Ici, les plaques sont de grande dimension (au minimum 115 x 95 mm). Le choix de plaques comprend des finitions en pierre véritable (marbre de Carrare, ardoise), en métal, en cuir pleine fleur, en verre...
Restons en Italie avec Vimar. « Nous proposons aux professionnels une offre alternative, une signature qui leur permet de se différencier sur le marché », souligne Rénald Baiardi, directeur commercial France. Trois lignes de produits, utilisant les mêmes mécanismes, constituent le catalogue appareillage. Plana, l’entrée de gamme, dispose cependant de 5 séries de plaques de finition, dont Reflex, un plastique à l’aspect cristallin répondant à la tendance déco actuelle. La ligne Plana, plutôt haut de gamme, offre 2 formes de plaques : Classica (aux lignes droites) et Rondo (galbée). Parmi les déclinaisons, on retiendra un vêtement de surface au touché soyeux baptisé Silk. Troisième ligne : Eiko, également haut de gamme et toujours sur la base de 2 formes de plaques aux finitions carrée ou ronde. Pâte de verre, pierre naturelle, bois, métal verni, galvanisé ou inoxydable constituent la panoplie de matières disponibles. « Un effort particulier a été apporté au bruit des interrupteurs ainsi qu’au touché », ajoute Rénald Baiardi.
Sites web dédiés et configurateurs en ligne
Outils idéals pour les prescripteurs, les sites Internet des fabricants facilitent les choix et permettent parfois de chiffrer différentes solutions. Une façon de se rassurer quant à l’impact du coût de la finition sur l’installation globale. Voici quelques adresses...
> www.artdarnould.com (Configurateur dédié à Art d’Arnould)
> www.arnould.com (Visualisation de toutes les plaques suivant les fonctions)
> www.axolute.fr (Configurateur Axolute de Bticino avec toutes les fonctions domotiques)
> www.hagerpourvous.fr/Kallysta (Configurateur avec choix de fonctions domotiques)
> www.vimar.fr (Configurateur avec choix de couleurs des murs et du sol)
> www.meljac.fr (Visualisation de toutes les plaques suivant les fonctions)
> www.electro-liaison.com (Configurateur avec choix de couleur des murs)
> http://fr.jung.de (Visualisation de toutes les plaques suivant les fonctions)
> www.niko.fr (Configurateur pour Intense, Pure et Original)
> www.mysterious.be (Site dédié avec choix de décoration du mur)
> http://chorus.gewiss.com (Configurateur des gammes Chorus)
(certains site internet ne fonctionne plus - ndlr - 2013)
Le savoir-faire belge
Niko, numéro un de l’appareillage en Belgique, dispose de 3 gammes lancées début 2007. « Si nous proposons une offre d’entrée de gamme, nos efforts portent surtout sur le milieu et de plus en plus sur le haut de gamme. Car la différentiation des produits se fera par le design pour des produits qui font majoritairement l’objet de prescriptions », explique Gérard Garcia, directeur de Niko pour la France. Le concept Niko introduit un mécanisme commun aux 3 offres. Seuls les plaques et les boutons changent. Intense, le milieu de gamme, rassemble 10 références de plaques au design droit mais légèrement galbé de face comme de profil. Il s’agit d’un matériau composite teinté dans la masse, plus résistant qu’une plaque en plastique d’entrée de gamme. Le métal se décline en finition aluminium brossé, acier doré, chromé brillant ou bronze brillant. Pure, haut de gamme aux lignes très droites, est destiné au tertiaire. Les plaques font une large place au métal : aluminium brossé ou anodisé noir, inox ou acier laqué blanc...
Coté bois, Niko a choisi le bambou pour habiller ses mécanismes. Mais c’est surtout avec Mysterious, appareillage « invisible » très haut de gamme, que Niko s’est surpassé en termes de déco et de design. Ici, l’appareillage se recouvre de tapisserie, de bois, de crépi ou de peinture pour ne laisser apparaître que le bouton unique circulaire (pouvant lui aussi être recouvert !) à simple, double ou quadruple commande. « Mysterious, orienté architectes et décorateurs, n’est pas destiné à équiper une maison complète, mais seulement des pièces choisies. A ce niveau, il s’agit d’un produit de prescription, non distribué. »
Chez Jung, les lignes très droites des appareillages sont accentuées par la pureté des métaux employés : inox, aluminium, titane, chrome ou or 24 carats ! Pour sa part, la gamme LS Déco utilise le verre dépoli. La gamme SL 500, aux angles arrondis, introduit un mariage original d’aluminium et de plexiglas.
La mode… ça bouge !
En choisissant ses plaques en fonction d’une déco à la mode ne risque-t-on pas d’être en décalage dans quelques années ? « Rien n’empêche de faire évoluer une installation grâce au mécanisme universel recevant tous types de plaque de la marque, explique Gérard Garcia, directeur de Niko pour la France. D’ailleurs, nous proposons régulièrement de nouvelles plaques. Certains installateurs pourront être force de propositions dans ces changements. Car ils ont compris qu’ils apportent une valeur ajoutée. »
L’originalité espagnole
Passons au design d’influence espagnole avec Simon Electro-Liaison et ses 6 séries d’appareillage pour des applications dans l’habitat et le tertiaire. La Série Simon 27 intègre un choix de 2 plaques et de 2 touches, entre lesquelles se glisse une pièce intermédiaire de couleur vive (16 variantes). Simon 27 Neos se distingue par une texture à effet de verre brillant ou mat, avec des lignes droites couplées à un profil galbé. La montée en gamme s’effectue avec la série Simon 82 où des plaques de couleur aux lignes galbées, mais aussi en métal ou en bois, complètent l’offre. La série Simon 82 Nature adopte des lignes droites et un cadre uniquement en matériaux nobles : verre, pierre, bois ou métal. Avec la série Simon 88, le haut de gamme original arbore au choix une forme circulaire pure ou inscrite dans une plaque carrée. Très originale, la forme circulaire existe d’ailleurs en module simple, double, triple ou quadruple. Le tout se décline avec des métaux nobles. Enfin, avec la dernière série, le design touche aussi l’appareillage en saillie, plus « technique », réservé aux locaux en sous-sol ou en extérieur. La gamme Aqua introduit l’étanchéité élégante avec des couleurs aluminium, rouge framboise ou vert pistache.
Un design purement circulaire, allié à des matériaux nobles,
apporte une touche originale à l’installation.
Ecran tactile, le nouveau venu
Extension domotique des gammes d’appareillage, les écrans de commande et de paramétrage font leur apparition. Premier constat : de génération en génération, ces écrans deviennent de plus en plus grands. En témoigne l’écran tactile de Niko qui occupe un espace de 14 x 22,5 cm. Comme pour les appareillages classiques, Arnould et Bticino proposent des plaques d’habillage autour de leurs écrans de commande.
La technologie au rendez-vous
L’appareillage d’installation est aussi un produit technologique. Il est conçu pour faciliter sa mise en œuvre, notamment grâce au raccordement sans vis. Vue par l’utilisateur, son coté « technologique » se focalise notamment sur l’interrupteur : le plus sollicité des appareillages. Différentes ergonomies de commande peuvent être proposées aux clients, là encore, suivant le style ou la décoration de la pièce. L’interrupteur à bascule plutôt contemporain ou l’interrupteur à levier relativement classique, sont accompagnés par d’autres offrent alternatives : poussoir rond à enfoncer, surface tactile ou à effleurement (sans contact).
Céliane de Legrand intègre à sa gamme une large palette de commandes d’allumage : à bascule, à bascule silencieux (touche étroite amortie), à levier, à poussoir (polyvalent, très sobre et contemporain), tactile sur dalle de verre (avec variation et allumage/extinction progressifs). Depuis 2007, l’offre s’est élargie à l’interrupteur à effleurement : un capteur détecte le passage de la main à moins de 5 cm de l’appareillage. Enfin, l’interrupteur peut également être automatique en fonction d’un passage dans une zone sensible, d’une luminosité ou d’une temporisation.
Chez Gewiss, le mécanisme à bascule de Chorus devrait prochainement être complété par un mécanisme tactile. Coté domotique, l’appareillage Chorus s’élargira à une offre domotique sur bus KNX début 2009.
Niko donne accès à son offre domotique au travers de ses trois gammes de produits. Un interrupteur dédié offre jusqu’à 8 boutons pour la taille d’un module. Niko propose également des interrupteurs radio de 1 à 8 boutons, à coller en saillie sur un mur. Une solution très pratique en rénovation.
Entre plastique et matériaux nobles, le design passe aussi par des solutions alternatives.
Ici, le bois vient souligner l’appareillage.
Art d’Arnould, dans les univers Epure et Fusion, introduit un levier cylindrique de commande, éclairé en son bout à l’aide d'une Led et d’une fibre optique. Ici, la technologie vient mettre en valeur le design. Art d'Arnould intègre par ailleurs le système MyHome de Bticino, ainsi que de nouvelles fonctions comme des variateurs 3 ambiances, un interrupteur automatique à infrarouge avec une lentille extra plate, des commandes tactiles et aussi sans contact.
Les trois séries Living, Light et Light Tech de Bticino intègrent toutes les fonctionnalités du système domotique MyHome. Même constat pour Axolute, où les matériaux tels que le bois, le cuir, l'inox ou le verre se marient avec les fonctions domotiques.
Chez Vimar, les 3 gammes d’appareillage sont utilisables en domotique avec les bus de Legrand, Arnould, Bticino... On notera aussi, à mi-chemin entre design et technologie, que chaque interrupteur peut devenir lumineux par transparence en ajoutant un voyant. Pas besoin de double stock !
Chez ABB, l’offre ultraterminale vient surtout accompagner le concept KNX de domotique (dans l’habitat haut de gamme) et surtout de gestion technique du bâtiment (dans le tertiaire). « KNX est disponible sur nos 3 gammes de design Carat, Solo et Futur », précise Christophe Delachat, responsable de l’activité KNX. Carat et Solo sont notamment disponibles via la filiale ABB L’Ebenoïd.
Chez Siemens, le concept modulaire d’appareillage haut de gamme Delta (distribuée chez CGED et Coaxel) vient surtout prolonger l’offre domotique avec des produits majoritairement de prescription.
Plus beau, mais plus cher
Coté prix, les plaques et enjoliveurs de finition de milieu et haut de gamme viennent sans surprise accroître le budget de l’installation électrique. Chez Legrand, en entrée de gamme, la finition coûte approximativement le même prix que le mécanisme. En revanche, les finitions de milieu et haut de gamme coûtent 4 à 5 fois le prix du mécanisme. « On remarque aussi que les finitions les plus soignées tirent vers le haut le choix du mécanisme », souligne Olivier Vallée.
Si l’installateur sait vendre sa main-d’œuvre, il n’est pas toujours à l’aise dans une démarche commerciale où se mêlent confort et design. Par ailleurs, proposer des finitions différentes, voire adaptées à chaque pièce de la maison, demande une gestion de la diversité des appareillages, certes plus fastidieuse que de poser de l’appareillage blanc partout.
Clin d’œil italien : « Gewiss vend en France et en Italie approximativement le même nombre de plaques de finition, mais l’Italie génère un chiffre d’affaires deux fois plus élevé qu’en France, lance Fédérico Pellégri, chef produit de la gamme Chorus. La tendance du marché français en termes de design est tout de même à la hausse. »
Michel Laurent
ndlr : Schneider Electric n’a pas souhaité s’exprimer sur son offre d’appareillage d’installation en France.
